Une mère de famille qui conteste fermement, un test salivaire positif, et des cheveux qui disent le contraire. Voilà le genre d’histoire qui secoue notre confiance dans les tests et analyses de dépistage rapide le long de nos routes.
Interviewé par l’Est Républicain sur ce sujet, j’y fais part de cette situation kafkaïenne dans laquelle la cocaïne semble s’être invitée dans la salive de ma cliente. 🔍
Ces tests et analyses salivaires, présentés comme des outils fiables pour détecter la présence de stupéfiants, se sont rapidement retrouvés sous le feu des critiques.
D’abord parce qu’ils ne mesurent pas la quantité ni ne datent la prise de substances.
En résumé : les stupéfiants consommés la semaine dernière peuvent encore vous mettre dans l’embarras.
L’autre raison, tout aussi déroutante, c’est la question de la contamination. Imaginez être déclaré positif parce que vous avez touché un billet de banque imprégné ou parce que l’échantillon a été mal manipulé. Absurde, non ?
Le twist, c’est qu’il existe une contre-analyse immédiate qui demande de se rendre sur le champ à l’hôpital pour effectuer un test sanguin. Une proposition habilement éludée lors d’un contrôle routier. N’hésitez pas à demander cette contre-analyse immédiate, ou à vous rendre dès le lendemain dans un laboratoire privé.
Dans tous les cas, une mère de famille a été privée de son permis pendant plusieurs mois sur la base d’un test à la fiabilité discutable. Innocente ou pas, le doute doit lui profiter.